Tesla a révélé que la dernière version de son système de pilote automatique sans conducteur dépendra encore plus du radar – et c’est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Dans un nouvel article de blogTesla dit que la dernière version d’Autopilot utilisera « untraitement avancé du signal pour créer une image du monde à l’aide du radar embarqué », et utilisera l’apprentissage automatique pour s’améliorer au fil du temps.
À l’heure actuelle, le pilote automatique de Tesla utilise une combinaison de capteurs radar et de caméra, utilisant ces derniers pour confirmer les objets détectés. Avec le nouveau changement, Tesla dit : « La voiture devrait presque toujours appuyer correctement sur les freins même si un OVNI devait atterrir sur l’autoroute dans des conditions de visibilité nulle. » De plus, Tesla pense que le système pourrait éventuellement être utilisé pour faire rebondir les signaux sous d’autres véhicules et s’arrêter en cas de danger devant d’autres voitures.
Pourquoi changer?
La raison du changement est simple, mais le faire fonctionner est beaucoup plus difficile. Contrairement aux caméras, le radar est idéal pour détecter des objets dans le brouillard, la poussière, la pluie et la neige, mais il est également trompé par des objets qu’une caméra peut facilement analyser. Par exemple, le blog de Tesla dit : « Le radar peut voir les gens, mais ils apparaissent partiellement translucides. Quelque chose en bois ou en plastique peint, bien qu’opaque pour une personne, est presque aussi transparent que du verre pour un radar.
Pour contourner ces problèmes, Tesla a introduit plusieurs ajustements pour rendre son système radar plus intelligent. Premièrement, le radar des voitures Tesla échantillonnera désormais six fois plus de points qu’auparavant, permettant au système de pilote automatique de créer une image beaucoup plus détaillée de la situation, malgré l’utilisation du même matériel.
Deuxièmement, le nouveau pilote automatique de Tesla créera ces images 3D tous les dixièmes de seconde, ce qui permettra de recréer un environnement virtuel encore meilleur. En comparant les trames et en utilisant d’autres données telles que la vitesse et la direction de la voiture, le pilote automatique sera plus à même de prédire ce qu’il faut éviter et ce pour quoi freiner.
Enfin, le pilote automatique de Tesla utilisera également une forme d’apprentissage automatique. Tesla dit qu’au départ, le radar enregistrera initialement les informations en arrière-plan, comparant ce qu’il ferait à ce que le conducteur fait réellement, puis enregistrera et enregistrera les données. Une fois que le système ne freine pas par erreur, l’objet et la zone seront ajoutés à la liste blanche géocodée de Tesa. Par exemple, si un conducteur utilise le pilote automatique et doit annuler le système en freinant, les données et l’emplacement de l’incident seront enregistrés et envoyés au cloud. De cette façon, le pilote automatique de Tesla apprendra lentement à différencier les dangers des autres objets au fil du temps.
Caméras sorties, radar dedans
Bien que cela semble assez banal, il s’agit peut-être de l’une des mises à jour les plus importantes de Tesla Autopilot. Comme expliqué, passer au radar est une excellente idée, supprimant la dépendance du pilote automatique à la caméra, le rendant ainsi presque étanche. Ajoutez à cela la possibilité de lire éventuellement les dangers devant la voiture qui vous précède, et il est clair qu’il s’agit d’une technologie étonnante qui finira par rendre le pilote automatique beaucoup plus sûr.