La nouvelle série de Netflix Blood, Sex & Royalty est présenté comme une docu-série, mais il ne s’agit en fait que d’une dramatisation de la vie d’Anne Boleyn, rompue avec l’expert occasionnel qui fournit un contexte historique à l’histoire qui se déroule. Le ton est partout, l’écriture n’est pas géniale, et ça lésine sur le sang et le sexe que promet le titre. A part ça, Mme Lincoln…
SANG, SEXE ET ROYAUTÉ: STREAM IT OU SKIP IT ?
Tir d’ouverture : Une belle jeune version d’Henri VIII donne à Anne Boleyn un regard séduisant et demande : « Puis-je ? avant de la soulever et de la déposer sur une table.
L’essentiel: C’est l’histoire d’Anne Boleyn, la femme qui passera son adolescence en tant que dame d’honneur dans les cours royales de France et d’Angleterre, épousera Henri VIII et sera exécutée pour trahison en 1536. Ce docu-série en trois parties/ La dramatisation/modernisation de son histoire examine sa montée en puissance à l’aide d’environ un millier de dispositifs d’intrigue différents, dont le premier est le pari de « regarder en arrière sur le passé ». Nous sommes en 1536 et Anne est emprisonnée à la Tour de Londres, où elle témoigne de sa vie et de ses crimes. Cette dramatisation est mélangée à de vrais experts et historiens qui fournissent des informations factuelles et des antécédents sur la vie d’Anne. Et cela aussi est tissé dans des reconstitutions de la jeunesse d’Anne, des moments qui ont un ton léger et énergique alors qu’Anne brise le quatrième mur pour nous faire des remarques sournoises et ajouter de la couleur à l’histoire. (Lorsque la caméra nous présente le cardinal Thomas Wolsey, l’un des conseillers religieux de confiance d’Henri VIII, Anne se tourne vers nous pour désigner Wolsey comme la « femme de travail » d’Henry. essaie de frapper, il y a tellement de choses passe.
Il est clair que le spectacle essaie d’être une dramatisation intelligente et clin d’œil qui raconte l’histoire d’Anne à travers une lentille féministe moderne, mettant l’accent sur les opinions franches et éduquées d’Anne sur la réforme religieuse et le mariage, racontées par Anne elle-même. Mais le ton a tendance à changer un peu lorsque nous passons aux experts qui offrent de vraies explications et des informations de fond sur la vie à l’époque Tudor. C’est à se demander s’ils savent à quoi ils se sont inscrits.

Quelles émissions cela vous rappellera-t-il ? Alors que le sujet de Blood, Sex & Royalty présente les mêmes acteurs majeurs que The Tudorstonalement, il se penche sur des émissions comme The Great et liaisons dangereusesprenant une époque historique et la rendant un peu plus moderne et/ou sexy, seule l’histoire est interrompue par de vraies personnes ajoutant un contexte historique.
Notre avis : L’histoire si Anne Boleyn n’a guère besoin d’embellissements ou de dispositifs narratifs intelligents, elle est déjà fascinante telle quelle.
Le fait que la série interrompe tout le drame qu’elle met en place avec des entretiens à tête parlante signifie que la tension est brisée tout au long. Imaginez si vous regardez House of the Dragon et Alicent vient d’enlever ses chaussures, et vous coupez à un expert expliquant, « Le fétichisme des pieds de Larys était le sujet de conversation du Donjon Rouge. » (Je veux dire, je connais House of the Dragonn’est pas basé sur les faits, mais les deux émissions ont beaucoup de reines joutes et intrigantes.) La description de l’émission par Netflix est « Des anachronismes impertinents et une précision historique coexistent dans ce docudrame où des experts et des reconstitutions explorent les histoires juteuses de la famille royale des époques passées. » Je suppose que mon problème est que les anachronismes impertinents et l’exactitude historique ne coexistent tout simplement pas pacifiquement.
Bien que j’apprécie que le spectacle fasse d’Anne Boleyn une femme moderne et de principe qui connaît sa valeur, sa vie est trop riche pour les anachronismes que ce spectacle offre. Soit le spectacle fictif avec les indices de musique hip-hop et le dialogue du 21e siècle, soit les docu-séries qui donnent à Anne le « Vous vous trompez sur” traitement, ou la contrefaçon plus précise mais moins sexy de The Tudorsmais n’essayez pas d’être tous.
Sexe et peau : L’émission mentionne souvent le comportement obscène et lascif qui imprègne les cours royales d’Europe dans les années 1500. Bien qu’il y ait quelques corps nus, principalement des seins, dans une première scène, il n’y a rien de plus que cela, ce qui semble surprenant pour un spectacle avec « sexe » dans son nom.
Tir d’adieu : Anne, ayant été invitée par Henry à être sa maîtresse, le rejette. Elle veut être sa femme, être reine (même s’il est actuellement marié à Catherine d’Aragon), et lorsqu’elle le renvoie en lui disant que sa demande est insultante, son père la châtie en lui demandant : « Qu’as-tu fait ? ” Nous savons tous que l’histoire d’Anne ne s’arrête pas là, ce moment ne fait que mettre en place le fait qu’Anne, qui ne compromet jamais ses principes, tient bon pour le titre le plus important.
Ligne la plus pilote : « Roi François : Souverain de France, mécène des arts et baise ma sœur », dit Anne, présentant au public le roi de France dont elle appartenait autrefois. Anne brise le quatrième mur ici, et la musique en arrière-plan est « Buss It », une chanson de rap de 2021. Tout cela résume parfaitement le spectacle que vous obtenez.
Notre appel : SAUTER. Cette série devait choisir une voie et s’y tenir.
Liz Kocan est une écrivaine de la culture pop vivant dans le Massachusetts. Sa plus grande renommée est la fois où elle a gagné dans le jeu télévisé Réaction en chaîne.